Google dit qu'il supprimera les données de localisation lorsque les utilisateurs visitent les cliniques d'avortement

Google a déclaré vendredi qu'il supprimerait les visites de la clinique d'avortement de l'historique de lieu de ses utilisateurs, dans les premiers efforts de l'entreprise pour expliquer comment il gérera les données sensibles à la suite de la Cour suprême renversant Roe c. Wade.

Le changement de données de localisation aura lieu dans les prochaines semaines, a écrit Jen Fitzpatrick, vice-présidente senior de Google, dans un article de blog. La politique s'appliquera également aux voyages aux cliniques de fertilité, aux abris de violence domestique, aux installations de traitement de la toxicomanie et à d'autres emplacements sensibles.

Google, qui détient des rames d'informations intimes sur ses milliards d'utilisateurs, a été examinée depuis la décision de la Cour suprême la semaine dernière de démolir Roe c. Wade, éliminant le droit constitutionnel à un avortement après près de 50 ans. Certains partisans des droits reproductifs ont poussé les gens à supprimer les applications qui suivent leurs cycles menstruels en ligne, tandis que les experts ont déclaré que les données de recherche et de localisation de sociétés comme Google sont plus susceptibles d'être utilisées comme preuve.

Le renversement de ROE a des questions plus largement renouvelées sur la quantité de données et les sentiers numériques que les gens ont produits, qui pourraient être utilisés pour surveiller ou cibler ceux qui essaient d'obtenir un avortement. Dans les États qui permettent des interdictions ou d'autres limites de l'avortement, les forces de l'ordre devraient être axées sur la prise de l'action contre les fournisseurs médicaux, mais les informations sur les individus, y compris les données de localisation, les données de paiement et n'est pas difficile à obtenir par le biais de courtiers de données et d'autres sources.

L'Alphabet Workers Union, un groupe représentant plus de 800 personnes qui travaillent pour la société mère de Google, Alphabet, a exigé mardi que le géant de la recherche supprime toutes les données personnelles que les forces de l'ordre pourraient essayer d'utiliser pour poursuivre ceux qui reçoivent des avortements.

Avec l'annonce de vendredi, bien que Google supprime certaines données de localisation, il ne s'est pas engagé à supprimer automatiquement les enregistrements de recherche sur les avortements, qui peuvent également être recherchés. Les utilisateurs doivent choisir individuellement de supprimer leur historique de recherche.

Google a été poursuivi par l'État du Texas, accusé d'avoir continué à suivre les utilisateurs même lorsqu'ils utilisent le mode incognito des navigateurs Web Chrome-qui peut éroder davantage la confiance que l'entreprise purgera toutes les données lorsque les gens essaient de parcourir en privé.

Google n'a également pris aucun engagement à modifier la façon dont il gère les demandes de données gouvernementales.

Nous restons déterminés à protéger nos utilisateurs contre les demandes du gouvernement inappropriées de données, et nous continuerons de s'opposer aux demandes qui sont trop larges ou autrement légalement répréhensibles, a écrit Fitzpatrick.

La société a également déclaré que les utilisateurs pourront bientôt supprimer plus rapidement les journaux de menstruations stockés sur Fitbit, une entreprise de suivi de la santé détenue par Google, plutôt que celle à la fois. La société a également rappelé aux utilisateurs d'employer des options de paramètres existantes sur Google pour améliorer leur confidentialité en ligne.